le pollen d'une fleur, le plus souvent avec l'aide d'un insecte visiteur, féconde l'ovule d'une autre fleur sur la même plante.
Couple de Cantharis rustica,
pollinisateurs potentiels, surneottia ovata.
Pollinisateur potentiel sur pseudorchis albida.
Pollinisateurs potentiels, Aporia crataegi ( Gazés ),
sur dactylorhiza fuchsii. Les Dactylorhiza ne produisent pas de nectar,
mais ressemblent de près à des fleurs nectarifères.
Elles leurrent un grand nombre d'insectes qui les visitent
croyant récolter les substances nourricières,
mais qui repartiront avec des pollinies.
L'autopollinisation
le pollen d'une fleur féconde l'ovule de la même fleur.
- soit par descente des pollinies, sans qu'elles se détachent, qui vont entrer en contact avec le stigmate comme chez Ophrys apifera.
- soit par chute naturelle du pollen ou des pollinies sur le stigmate de la même fleur, comme chez Epipogium, Limodorum ou Neottia et certains Epipactis.
- soit avec l'aide d'un insecte.
Autopollinisationchez l’ophrys apifera.
En se desséchant, les pollinies quittent les loges polliniques en s'inclinant,
elles peuvent ainsi atteindre le stigmate où l'autopollinisation aura lieu.
L'autopollinisation
le pollen d'une fleur féconde l'ovule de la même fleur.
- soit par descente des pollinies, sans qu'elles se détachent, qui vont entrer en contact avec le stigmate comme chez Ophrys apifera.
- soit par chute naturelle du pollen ou des pollinies sur le stigmate de la même fleur, comme chez Epipogium, Limodorum ou Neottia et certains Epipactis.
- soit avec l'aide d'un insecte.
Désagrégation des masses polliniqueschezlimodorum abortivum.
Désagrégation des masses polliniqueschezepipactis rhodanensis.
En se désagrégeant dans la fleur, les pollinies prennent une consistance friable qui les rend impropre au transport par un insecte.
Le pollen tombe, et entre en contact avec le stigmate.